🧠 Sébastien Chabal brise le silence : « Je perds la mémoire » – l’ancien rugbyman tire la sonnette d’alarme

Il fut l’un des visages les plus emblématiques du rugby français. Une silhouette massive, une barbe légendaire, et une puissance redoutée sur les terrains. Mais aujourd’hui, c’est un tout autre combat que mène Sébastien Chabal. Dans un témoignage aussi sincère qu’inquiétant, l’ancien international français a révélé souffrir de pertes de mémoire, un symptôme qu’il lie à sa carrière dans le rugby professionnel.


🗣 « Je peux parler à quelqu’un et oublier son prénom 10 secondes plus tard »

À 46 ans, Chabal a récemment confié qu’il souffrait de troubles cognitifs qu’il n’avait jamais connus auparavant. “Je perds la mémoire”, a-t-il avoué, visiblement touché par cette réalité grandissante. Des oublis fréquents, des difficultés à se souvenir de certains moments de sa vie… Des signes qu’il n’ose plus ignorer.

Cette déclaration intervient alors que de plus en plus d’anciens joueurs de rugby alertent sur les conséquences à long terme des chocs répétés à la tête. Sébastien Chabal, connu pour son style de jeu très physique, n’a jamais été épargné par les impacts, ce qui pourrait aujourd’hui expliquer ces troubles neurologiques.


🚨 Un sujet tabou qui s’ouvre enfin dans le monde du rugby

Longtemps resté dans l’ombre, le sujet des commotions cérébrales et de leurs effets à long terme prend aujourd’hui une ampleur considérable. D’anciens joueurs internationaux, notamment en Angleterre et en Nouvelle-Zélande, ont déjà engagé des actions en justice contre les fédérations, estimant ne pas avoir été suffisamment informés ou protégés.

En France, si la prise de conscience est plus récente, les témoignages comme celui de Chabal permettent de mettre le sujet sur la table. Le rugby, sport noble mais brutal, commence à interroger sa propre responsabilité dans la santé mentale et physique de ses anciens héros.


💬 « J’ai choisi cette vie, mais il est temps d’en parler »

Chabal ne se positionne pas en victime. Il reconnaît avoir choisi cette carrière en connaissance de cause. Mais il insiste : « Aujourd’hui, il est de notre devoir de prévenir, de protéger et d’accompagner ceux qui vivent ou vivront la même chose. »

Son appel est clair : il faut plus de recherches, plus de prévention et surtout plus de soutien pour les anciens joueurs. Car derrière les sourires, les interviews et les reconversions médiatiques, certains souffrent en silence.


🙏 Un témoignage salutaire

En brisant le silence, Sébastien Chabal donne de la voix à une génération entière de rugbymen qui ont tout donné pour leur sport, parfois au prix de leur santé. Espérons que son témoignage marque un tournant dans la manière dont le rugby professionnel prend soin de ses soldats d’hier.

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